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Dernière mise à jour le · 6 min

Le résultat d’exploitation est un indicateur qui permet de mesurer la performance économique d’une entreprise. Il reflète la rentabilité de son activité principale en comparant les produits et charges d’exploitation.
Comment calculer cet indicateur ? Comment interpréter son résultat ? Quels sont les autres types de résultats ? Dans cet article, retrouvez toutes les réponses à vos questions sur le résultat d’exploitation.
Le résultat d’exploitation, aussi appelé REX, représente le résultat lié à l’activité courante d’une entreprise. Il correspond à ce que l’entreprise gagne ou dépense dans le cadre de son fonctionnement habituel, sans tenir compte des éléments extérieurs comme les charges financières, les produits exceptionnels ou les impôts sur les bénéfices.
Autrement dit, ce résultat permet de mesurer la performance du cœur de métier de l’entreprise, en se concentrant uniquement sur ce qui concerne directement sa production, ses ventes, ses achats ou ses services. On le retrouve dans le compte de résultat, et il sert à apprécier la façon dont l’entreprise gère son activité au quotidien.
Le calcul du résultat d’exploitation permet d’évaluer la performance réelle d’une entreprise dans son activité principale, indépendamment des choix financiers ou fiscaux.
Cet indicateur offre une vision claire de l’efficacité opérationnelle, car il inclut des éléments non monétaires comme les amortissements, provisions ou dépréciations.
En se concentrant uniquement sur les opérations courantes, il exclut aussi les événements exceptionnels, ce qui en fait un outil pertinent pour mesurer la solidité et la rentabilité de l’exploitation.
Il existe deux grandes méthodes pour calculer le résultat d’exploitation : l’une s’appuie sur le chiffre d’affaires, l’autre sur l’excédent brut d’exploitation (EBE). Voici en détail comment procéder dans les deux cas.
Cette première méthode consiste à partir des produits d’exploitation, c’est-à-dire l’ensemble des revenus issus de l’activité, et à en retrancher les charges d’exploitation, c’est-à-dire les coûts nécessaires pour générer ces revenus.
La formule est la suivante :
Résultat d’exploitation = Produits d’exploitation – Charges d’exploitation
Voici comment cette formule se décline plus précisément en comptabilité :
Produits d’exploitation :
Chiffre d’affaires (compte 70)
Production stockée (compte 71)
Production immobilisée (compte 72)
Subventions d’exploitation (compte 74)
Autres produits de gestion courante (compte 75, sauf le compte 755)
Reprises sur amortissements et provisions (compte 781)
Transferts de charges d’exploitation (compte 791)
Moins les charges d’exploitation :
Achats (compte 60, hors 603)
Variation de stock (compte 603, positive ou négative)
Services extérieurs (compte 61)
Autres services extérieurs (compte 62)
Impôts, taxes et versements assimilés (compte 63)
Charges de personnel (compte 64)
Autres charges de gestion courante (compte 65, hors 655)
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation (compte 681)
Cette méthode est particulièrement utile lorsqu’on dispose d’un compte de résultat complet ou d’une balance comptable. Elle permet d’avoir une vision détaillée de la rentabilité de l’activité principale de l’entreprise.
La seconde méthode consiste à partir de l’excédent brut d’exploitation (EBE), un indicateur intermédiaire qui mesure déjà une partie de la performance opérationnelle de l’entreprise, mais sans intégrer certains éléments non monétaires comme les amortissements.
La formule est la suivante :
Résultat d’exploitation = EBE + autres produits de gestion courante + transferts de charges d'exploitation + reprises sur amortissements, dépréciations et provisions d'exploitation - autres charges de gestion courante - dotations aux amortissements, dépréciations et provisions d'exploitation.
Voici les éléments à intégrer dans le calcul :
À ajouter à l’EBE :
Autres produits de gestion courante (compte 75, sauf 755)
Transferts de charges d’exploitation (compte 791)
Reprises sur amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation (compte 781)
À retirer :
Autres charges de gestion courante (compte 65, sauf 655)
Dotations aux amortissements, dépréciations et provisions d’exploitation (compte 681)
Cette méthode peut être utilisée pour établir le tableau des soldes intermédiaires de gestion (SIG), qui sert à analyser la performance d’une entreprise en découpant son résultat en plusieurs indicateurs importants.
Voici comment interpréter un résultat d’exploitation positif ou négatif.
Quand le résultat d’exploitation est positif, cela signifie que l’entreprise génère plus de revenus que de dépenses liées à son activité. Elle est donc rentable. Cela montre que son fonctionnement est efficace, que son organisation est bien maîtrisée, et que son modèle économique fonctionne. C’est un bon signe pour sa stabilité et sa croissance.
Quand le résultat d’exploitation est négatif, cela veut dire que les charges sont supérieures aux produits générés. Cela peut être dû à un chiffre d’affaires trop faible (manque de clients, forte concurrence…), à des coûts trop élevés (production, marketing, gestion…), ou à une combinaison des deux. Cette situation peut entraîner des problèmes de trésorerie, une perte de confiance des partenaires financiers, voire une mise en danger de l’entreprise si rien n’est fait. Il faut alors agir vite : réduire les dépenses, améliorer l’efficacité ou ajuster la stratégie.
En comptabilité, en plus du résultat d’exploitation, il existe plusieurs autres types de résultats qui permettent d’analyser les performances d’une entreprise sous différents angles.
Le résultat net comptable est le bénéfice ou la perte qu’une entreprise enregistre à la fin d’un exercice, après avoir pris en compte l’ensemble des produits et des charges, y compris les charges financières, les éléments exceptionnels et l’impôt sur les sociétés. Il reflète donc la performance globale de l’entreprise.
Il est directement lié au résultat d’exploitation, car ce dernier constitue la base du résultat net. À partir du résultat d’exploitation, on ajoute ou retire les éléments financiers (intérêts, dividendes...), les résultats exceptionnels (gains ou pertes non récurrents) et les impôts.
Le résultat exceptionnel représente les gains ou les pertes liés à des événements non récurrents et indépendants de l’activité normale de l’entreprise, comme la vente d’un actif, une pénalité, un sinistre ou une subvention exceptionnelle.
Il est distinct du résultat d’exploitation, qui se concentre uniquement sur l’activité courante. Cependant, les deux sont liés dans le compte de résultat : une fois le résultat d’exploitation calculé, on y ajoute (ou retranche) le résultat financier et le résultat exceptionnel pour obtenir le résultat net comptable.
Le résultat financier représente le solde entre les produits financiers (intérêts perçus, dividendes reçus…) et les charges financières (intérêts d’emprunt, pertes de change…). Il reflète la performance des opérations liées au financement de l’entreprise, et non à son activité principale.
Il vient s’ajouter au résultat d’exploitation pour former le résultat courant avant impôts.
Le résultat courant avant impôt (RCAI) mesure la performance globale d’une entreprise avant la prise en compte de l’impôt sur les bénéfices. Il inclut le résultat d’exploitation (qui reflète la rentabilité de l’activité principale) et le résultat financier (produits et charges liés aux opérations financières comme les intérêts ou placements).
Il se calcule ainsi : RCAI = Résultat d’exploitation + Résultat financier
Ce résultat permet d’évaluer la rentabilité économique de l’entreprise en intégrant à la fois sa capacité à générer des profits via son activité et la gestion de sa structure financière.
Le chiffre d'affaires représente le total des ventes d'une entreprise. Le résultat d’exploitation mesure le profit réalisé après déduction des charges liées à l’activité courante. Il évalue la rentabilité, tandis que le chiffre d'affaires reflète le volume d'activité.
L’EBE mesure la rentabilité brute d’exploitation sans tenir compte des dotations, provisions et autres charges/produits de gestion. Le résultat d’exploitation va plus loin : il intègre ces éléments pour refléter la performance globale de l’activité courante.

Article écrit par Clementine
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