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Dernière mise à jour le · 4 min

Le compte courant d’associé est une solution de financement souple et pratique, largement utilisée dans les entreprises. Il permet aux associés de soutenir financièrement leur société sans les contraintes d’une augmentation de capital ou d’un emprunt bancaire. Comment fonctionne ce dispositif ? Qui peut en bénéficier ? Quelles sont les implications fiscales et comptables ? Retrouvez tous les réponses à vos questions dans cet article.
Le compte courant d’associé représente les fonds avancés par un associé à la société, que ce soit sous forme d’argent déposé sur le compte bancaire de l’entreprise ou de frais supportés par l’associé au nom de cette dernière (par exemple, des frais de création ou des notes de frais non remboursées). Ces sommes ne sont pas assimilées à des apports en capital, mais elles restent à la disposition de la société pour financer son activité.
À tout moment, l’associé peut demander le remboursement de ces fonds, sauf s’il existe une convention ou une décision collective qui limite cette possibilité, comme un blocage temporaire.
Dans la majorité des cas, seuls les associés ou actionnaires peuvent disposer d’un compte courant d’associé. Dans les SARL et les sociétés par actions (y compris les SAS), cela inclut également les dirigeants, qu’ils soient ou non associés. Les personnes morales (comme une société holding) peuvent aussi utiliser ce mécanisme pour financer une filiale.
Il est important de noter que les comptes courants débiteurs (c’est-à-dire lorsque l’associé doit de l’argent à la société) sont interdits pour les personnes physiques dans la plupart des cas, mais restent possibles pour les personnes morales, sous certaines conditions.
Ce dispositif présente de nombreux avantages, notamment en termes de flexibilité. Contrairement aux apports en capital, il n’impose pas de formalités complexes et permet à l’associé de récupérer ses fonds rapidement si la société en a les moyens. De plus, le compte courant peut être rémunéré par des intérêts, souvent déductibles fiscalement pour la société, à condition de respecter les taux légaux.
Cependant, les comptes courants d’associés offrent moins de garanties aux tiers, comme les banques, que les apports en capital. Pour sécuriser certains financements, il est fréquent que les établissements de crédit exigent le blocage temporaire des comptes courants. Enfin, si la société rencontre des difficultés financières, les associés peuvent renoncer au remboursement de leur compte courant, voire l’abandonner, parfois avec une clause de retour à meilleure fortune.
La fiscalité dépend de la nature des avances et de la qualité de leur titulaire. Pour une personne physique, les intérêts perçus sont considérés comme des revenus de capitaux mobiliers, soumis soit au prélèvement forfaitaire unique (30 %), soit au barème progressif de l’impôt sur le revenu. Ces sommes doivent être déclarées dans la catégorie des revenus de placement.
Pour une personne morale, les intérêts sont imposés comme des produits financiers, tandis que pour la société, ils sont déductibles sous réserve que le capital social soit entièrement libéré et que le taux d’intérêt appliqué respecte les plafonds fixés par l’administration fiscale.
Bien que non obligatoire, la convention de compte courant permet de formaliser les conditions des avances, telles que le montant, les intérêts éventuels et les modalités de remboursement. Ce document peut être particulièrement utile pour éviter des litiges et clarifier les droits et obligations de chaque partie.
Dans certaines situations, comme la rémunération des comptes courants détenus par des personnes morales, cette convention est nécessaire pour encadrer les relations financières.
Oui, le compte courant d’associé est souvent utilisé comme une alternative au financement bancaire, notamment en période de tension financière. En cas de pertes importantes, un associé peut abandonner une partie de son compte courant pour redresser les comptes de la société. Grâce à une clause de retour à meilleure fortune, il pourra récupérer ces fonds ultérieurement si la situation s’améliore.
Le compte courant d’associé se trouve au passif du bilan, dans le compte 455 "Associés - Comptes courants". Il est classé parmi les sources de financement de la société, au même titre qu’un emprunt ou une dette, car il représente une avance faite par un associé à la société.

Article écrit par Clementine
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