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Dernière mise à jour le · 4 min

La Société par Actions Simplifiée (SAS) est souvent plébiscitée par les entrepreneurs pour sa souplesse et sa flexibilité. La version à capital variable ajoute encore plus de liberté, notamment en simplifiant les entrées et sorties d’associés. Mais comment fonctionne vraiment une SAS à capital variable, et quels en sont les avantages et les inconvénients ?
Dans une SAS à capital variable, le montant du capital social peut évoluer librement, à condition de respecter les bornes définies dans les statuts. Cette particularité est encadrée par le code de commerce, qui exige que le capital soit maintenu dans des limites précises : un capital plancher et un capital autorisé.
Le capital plancher représente le seuil minimal, en dessous duquel le capital ne peut être réduit. Cette limite, souvent fixée à 10 % du capital initial, assure une base financière minimale pour l’entreprise.
Le capital autorisé, quant à lui, constitue le maximum que la société peut atteindre en termes de capital social sans devoir modifier ses statuts.
Ces bornes permettent d’ajuster le capital de l’entreprise sans passer par les formalités administratives et les coûts liés aux modifications statutaires, comme les publications d’annonces légales ou les modifications au registre du commerce.
Le principal atout d'une SAS à capital variable réside dans la flexibilité de gestion qu’elle offre aux associés. Cette structure permet notamment de faire entrer ou sortir des associés sans devoir modifier les statuts, ce qui réduit le coût des formalités administratives. Cette simplification représente une économie significative en évitant des frais qui peuvent rapidement s’accumuler.
De plus, la discrétion est un autre avantage souvent recherché : la mention du capital variable doit figurer dans les documents officiels, mais les changements de capital au sein des limites établies restent en interne, sans nécessité de publicité extérieure.
Enfin, une SAS à capital variable peut être constituée avec un capital social de départ modeste, tout en prévoyant un plafond élevé. Cette stratégie est souvent appréciée par les jeunes entreprises qui souhaitent démarrer avec des fonds limités et augmenter leur capital progressivement, au fur et à mesure de leur croissance.
Bien que cette structure offre des avantages indéniables, elle comporte également des inconvénients et des risques qu’il est important d'anticiper. Par exemple, la facilité de retrait d’un associé peut représenter un danger pour l’entreprise si celui-ci a réalisé un apport stratégique. Un départ inattendu pourrait ainsi priver la société d’un actif clé, nuisant à sa stabilité financière.
Un autre aspect à considérer est le risque de désengagement massif. Un retrait important d’associés pourrait réduire le capital en deçà du seuil souhaité, affaiblissant la structure de l'entreprise. Pour prévenir ces situations, les statuts doivent être soigneusement rédigés. Ils peuvent prévoir une clause de limitation temporaire du droit de retrait, permettant à l'entreprise de se consolider avant de libérer les associés de leurs apports.
Enfin, la clause d’exclusion est un double tranchant. Elle permet aux associés de se séparer d’un membre problématique, mais peut également être une source d'insécurité pour chaque associé, qui pourrait se voir contraint de quitter l’entreprise. Pour se protéger, les associés peuvent instaurer des garde-fous ou des accords entre eux pour encadrer le recours à cette clause.
Pour assurer le bon fonctionnement d’une SAS à capital variable, il est essentiel de rédiger des statuts bien définis. Ceux-ci doivent mentionner que le capital est variable et préciser les bornes (plancher et plafond) pour encadrer la variation du capital. La clause de variabilité doit également définir les conditions pour augmenter ou réduire le capital, que ce soit par apport en numéraire ou apport en nature. Par exemple, il est souvent prévu que les apports en nature soient remboursés en numéraire pour ne pas déséquilibrer le patrimoine de l’entreprise.
Les statuts doivent également intégrer des règles spécifiques pour la reprise des apports, ainsi que les procédures à suivre en cas de retrait d’un associé. La présence d’un avocat pour cette étape peut s’avérer précieuse, car il saura anticiper et encadrer juridiquement les éventuels conflits.
Enfin, lors de la création d’une SAS, le formulaire de création (formulaire M0) et l’annonce légale doivent mentionner la variabilité du capital, afin d’informer les tiers de cette caractéristique particulière.

Article écrit par Clementine
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